dimanche 24 avril 2011

Sorry

"Ta carte m'a fait grand plaisir. J'imagine bien que la petite armoire a été pour toi une surprise. C'est le cadeau que je voulais te rapporter. Un petit cadre de miroir doit être arrivé aussi. J'en ai également déjà assez de voyager et pense partir d'ici jeudi soir pour arriver samedi matin, cela ne dépend plus que de quelques petits achats pour lesquels je suis encore en pourparlers. Pense à ma joie en rencontrant aujourd'hui au Vatican, après une ausi longue solitude, le visage connu d'un être cher; mais la reconnaissance a été unilatérale, car il s'agissait de Gradiva accrochée tout en haut d'un mur. Le temps devient toujours plus magnifique. La ville toujours plus splendide. J'ai donné hier mon linge à laver. Je recommencerai à travailler le lundi 25. Tendresses. Ton Sigmund." Carte-lettre à Martha Freud (Rome 24.09.07), trad. Anne Berman et Jean-Pierre Grossein, publiée in Freud (1960a), pp 286-287, Gallimard. and Chiesa di Santa Maria del Trastevere.